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Les élèves adolescents à main levée
Les élèves adolescents à main levée

Vu depuis les lycées

Le regard des lycéens sur l'actualité

Les élèves adolescents à main levée

Napoléon : Chef d’œuvre ou French-Bashing ?

21/12/22

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C‘est LE film que tout le monde attendait depuis 1 an… on s’attendait au chef d’œuvre de l’année avec le Napoléon de Ridley Scott (sorti le 22 novembre 2023) ! Et là, déception. Avec Jules, ancien journaliste à l’ADP et actuellement en Terminale, nous sommes entièrement d’accord.

 

Déception…

Jules : j’avais très envie de voir ce film. Je m’attendais à quelque chose de grandiose, surtout avec ce qui nous avait été donné à voir dans les bandes-annonces. J’ai été déçu, mais pas au niveau des images par contre, la réalisation est superbe.

 

Un peu long nan ?

Timothé : Et bien non je trouve même que c’était court car on a pas le temps de se rendre compte de ce qu’a accompli Napoléon !

Jules : L’épopée napoléonienne ne peut pas se résumer à 2h30 déjà… et l’enchaînement des scènes surtout parfois n’a pas de sens et empêche la bonne compréhension du déroulement des événements. En rajoutant 30min de film il aurait peut-être réussi à mettre un peu plus de cohérence dans le scénario...

Timothé : Une version longue de 4h30 va arriver sur Apple store, ce sera peut être mieux...

Un Napoléon qui fait presque pitié

Timothé : Oui il tire beaucoup la tronche, on dirait qu'il est dépressif... Il semble avoir peur de tout, ne pas être sûr de lui. C'est comme si le réalisateur avait voulu le ridiculiser, pour casser le mythe.

Jules: Il est très enfant, il est taquin, envoie des piques... et il aime l'amour on va dire. Le côté un peu "fou" du personnage est souligné, mais ce n'est pas gênant et étonnamment ça procure du charisme et un côté mystérieux au personnage.

Personnellement je n'ai pas détesté cette vision de Napoléon. La vérité historique qui n'est pas respectée ce n'est pas grave, c'est du cinéma. Pas un documentaire.

 

Qu’aurait-on aimé trouver dans ce film ?

Timothé: Un peu plus de fidélité à l'Homme qu'il était peut-être et à ce qu'il a accompli d'autre que les batailles et tous les morts qui vont avec. On ignore si c’est le côté « anti-français » du réalisateur ou juste une envie de se démarquer des autres films sur Napoléon… fausse joie donc sur ce Napoléon, mais jolies images.

Timothé, Jules

OIB Britannique : mon expérience

27/10/22

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Après les tests passés en début d’année ( voir mon article ci-dessous sur les tests d’admission ), j’ai été prise en section OIB (= option internationale du baccalauréat ) britannique qui va bientôt changer pour BFI  ( baccalauréat français international ). Voici mon témoignage après cette première période.

9 heures de cours supplémentaires...

...Dont 3h d’anglais grammaire , 2h d’histoire-géo en anglais ( l’histoire de la grande Bretagne,etc. en parallèle avec le programme d’histoire de seconde et en plus des cours d’histoire en français ), 2h de littérature, puis enfin 2h de prose et de théâtre. Bien que cette section compte 9h, en tout ça ne rajoute que 6h car l’anglais niveau seconde est retiré ( il y a déjà 3h de cours de grammaire ).

Le niveau exigé

Déjà soyez rassurés, si vous êtes pris dans la section c’est que vous avez le niveau, ça peut faire peur au début mais au bout d’un moment on s’y fait et si vous aimez les cours de l’option alors tout ira bien. Pour savoir en détail le contenu des tests vous pouvez vous diriger vers l’article rédigé fin juin 2022 qui en parle.

 

Ce à quoi vous pouvez vous attendre

Déjà, il faut savoir que pour entrer dans la section il faut être motivé et il faut être prêt à passer du temps sur des travaux relatifs à la section. Les cours en eux-mêmes sont très intéressants et les enseignants veillent à s’exprimer clairement et à répéter si besoin, ces derniers ( pour la plupart ) font preuve de qualités humoristiques, de manière à vous mettre à l’aise et à vous faire apprécier leurs cours qui pourraient paraître complexes à première vue.

 

Niveau atteint en fin de terminale

Cette section a pour but de vous former à un niveau bilingue anglais en 3 ans ( = C1 ; C2 ) ce qui vous permettrait d’éviter des années d’études en anglais dans le supérieur, cet atout est aussi très intéressant si vous voulez travailler à l’international ou simplement voyager dans des pays anglophones.

 

Organisation des élèves

Dans la section vous serez normalement environ 45, répartis en deux classes ( triés selon la lv2 espagnol ou allemand ), et ( dans mon cas ), vous êtes repartis sur les deux premières secondes ( 2nd 1 et 2nd 2 ) sur la quinzaine de classes de secondes.

 

Emploi du temps

La quantité de cours est importante, il ne faut pas le nier, il faut donc aussi être prêt à finir assez tard et/ou commencer tôt. 6H supplémentaire c’est assez raisonnable quand on sait qu’il y a des options à prendre ( et à Montebello, beaucoup ! ), or ces options prennent 3h supplémentaires chacune donc je vous conseille de bien y réfléchir et de ne pas prendre d’option sans intérêt particulier.

 

Quantité de travail et organisation personnelle

Le travail n’est pas un problème dans la mesure où on est organisé. Si ce n’est pas le cas pour vous, ce n’est pas un problème : ça s’apprend. Honnêtement en travaillant de manière efficace, j’estime qu’il faut seulement 1h de travail par jour à la maison ( cette estimation n’est pas toujours valable et il peut arriver que vous n’ayez aucun travail ou au contraire un équivalent de 4h de travail ! Mais encore une fois il suffit juste de s’y prendre à l’avance et de bien s’organiser. )

 

Et l’internat ?

Je suis entrée à l’internat à la rentrée en septembre et j’ai donc déjà une petite expérience ; dans mon cas c’était un choix car j’estimais que ça valait mieux si je voulais m’intégrer dans le lycée et du fait que je craignais beaucoup le travail hors cours. En effet, à l’internat vous avez une heure et 15min de permanence obligatoire tous les soirs, c’est à ce moment que vous pouvez faire vos devoirs ( vous pouvez aussi les faire dans vos chambres mais si vous n’avez pas grand-chose à faire je conseille de profiter du temps libre pour faire ce que vous aimez plutôt que de finir votre travail et vous retrouver à vous ennuyer en permanence ) bref, cette heure et quart est rassurante en quelque sorte car on a la garantie qu’on aura le courage et/ou le temps de travailler car quand on est chez nous, livrés à nous même, c’est parfois plus difficile de s’y mettre chaque jour ( surtout en finissant à 18h et en ayant pris les transports en commun une demi heure ! ).

évidemment il faut aussi avoir conscience que l’internat ce n’est pas tout rose non plus, il y a beaucoup de concessions à faire ; tel que ne voir ses parents etc uniquement le week-end, subir les repas de la cantine tous les jours ( oui, subir. ) et aussi vivre en permanence avec d’autres personnes que vous ne connaissiez pas du tout avant..

 

Mon ressenti personnel

Au début c’était dur ( surtout l’internat ) car être coupé(e) de sa famille et vivre au lycée ce n’est pas rien ! Mais au bout d’un moment je me suis habituée et j’ai réussi à installer une sorte de routine pour permettre de tout de même avoir du temps pour moi. Pour les cours, au bout de deux semaines c’était bon : j’ai découvert que j’aimais beaucoup les cours en section et j’ai commencé un peu à découvrir les autres professeurs et leur manière de travailler pour savoir quel comportement adopter et quels moyens de travail adopter. Et le lycée en lui-même est très beau et il est grand donc malgré les moments où je me suis perdue ( par ce qu’il y en a eu beaucoup ), honnêtement c’est agréable d’avoir un espace aussi grand pour pouvoir choisir où rester durant les « trous » par exemple etc..

 

Dernier conseil

Si vous souhaitez rejoindre la section, ou les autres sections ou encore le lycée en lui même, je conseille fortement que vous alliez aux portes ouvertes pour découvrir le lycée de vos propres yeux. Cet article est juste là pour vous aiguiller si vous vous questionner sur votre futur lycée, il permet de donner une vue d’ensemble sur le lycée et de ne pas avoir l’impression que vous avancez vers l’inconnu ( un peu moins en tous cas ) ; il y a encore beaucoup d’informations sur le site du lycée, je vous invite à aller vous renseigner si ce n’est pas déjà fait et n’oubliez pas que les tests se font en début d’année civile.

Jade

J'ai passé les examens OIB* anglais international de Montebello

20/05/22

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Si vous voulez postuler à Montebello en international dans les prochaines années, mais que vous voulez être guidé et savoir à quoi vous attendre, cet article est fait pour vous ! J'ai moi-même passé les épreuves, et j'ai recueilli les témoignages de lycéens qui les ont passées l'an dernier.

Les écrits

Pour participer aux écrits il faut s'y prendre à l'avance en s'inscrivant d'abord, en début d'année civile ( février ), puis il faut envoyer tous les documents nécessaires ( carte d'identité, lettre de motivation et bulletins ).  Les écrits comportent trois parties majeures : il y a la partie de grammaire qui est sous forme de QCM, puis une partie compréhension de texte (il y a un minimum de vocabulaire à connaître mais rien de trop important), puis en dernière partie il y a une rédaction (pour mon cas c'était la rédaction de la suite du texte étudié).

Les résultats sont communiqués quelques jours avant l'oral.

L'oral

Il n'y a rien à préparer pour l'oral, il se déroule dans une durée de dix minutes, il y a (pour mon cas) deux membres du jury, qui nous accueillent puis commencent la discussion avec une image imprimée. La discussion porte sur nos connaissances littéraires, nos connaissances historiques, nos goûts, nos occupations, nos espoirs pour l'avenir ou encore nos opinions sur certains topics.

( environ la moitié des personnes sélectionnées après les écrits sont sélectionnés des oraux ). Les résultats sont communiqués environ dix jours après l'épreuve.

 

Les avis des candidats

Jade : "Cette année (en 2022), j'ai passé les épreuves écrites et orales de Montebello, au début je m'étais juste dit que je participais histoire de ne pas regretter plus tard de ne pas avoir tenté mais je ne m'attendais pas du tout à être convoquée pour l'oral. De ce fait, pendant l'oral, j'avais beaucoup plus de pression car l'examen devait définir mon futur lycée. Au final, tout est bien qui finit (plus que) bien : J'AI ÉTÉ SÉLECTIONNEE. Mon cri de joie a retenti jusque chez mes voisins !"

Mélanie : "En 2021, j’ai passé les épreuves écrites ainsi que l’épreuve orale de Montebello pour rentrer en section internationale anglaise. Ma première impression, lors de l’entrée des candidats, était que je n’aurais aucune chance face aux autres candidats. Je n’étais pas particulièrement stressée pour la première partie des examens, en revanche, j’étais tétanisée à l’idée de passer devant un jury. Bien que je n’ai pas réussi la suite de l’examen, je suis tout de même satisfaite d’avoir tenté de les passer et j’ai pu apprendre de mes erreurs pour l’oral du brevet".

 

Sarah : "J'ai passé l'OIB en même temps que Louise et Mélanie. Pour tout dire, j'étais plutôt stressée et, même si on s'est mise à réviser très tôt, je pense que nous n'avions pas encore un niveau comparable à des élèves bilingues et notamment pour l'épreuve de grammaire. Cela étant dit, c'était une bonne occasion de savoir où j'en étais, et il n'y a rien de mal à tenter sa chance".

 

Louise : "J’ai passé les épreuves écrites de l’OIB l’année dernière, peu de temps avant le brevet. J’étais vraiment angoissée et j’ai eu du mal avec certains points : le QCM de grammaire et l’expression écrite qui ne m’avait pas du tout inspirée. Même si je ne suis pas allée plus loin que les épreuves écrites, elles m’ont permis de me préparer à l’esprit des examens officiels et de me pousser à travailler davantage mon anglais (je lis bien plus en anglais aujourd’hui et je regarde principalement mes séries – quand je les regarde seule – en VOSTFR). Le seul conseil que je peux vous donner est de ne pas trop vous mettre la pression. Si vous réussissez, c’est génial, si vous ne passez pas, ce n’est pas un échec, car cela vous aura permis de voir comment un examen fonctionne".

Gabriel : "J’ai aussi passé l’épreuve pour la section internationale l’année dernière. J’ai réussi l’examen écrit, puis l’oral, mais n’ai pas pu entrer dans la section à cause d’un déménagement imminent à Strasbourg (au final, je suis dans une section internationale anglaise là-bas, donc tout va bien). Mes conseils pour avoir plus de chances de réussir : lisez des livres en anglais, regardez des vidéos, séries et films en VOSTFR, puis VO sous-titrée anglais, puis simplement VO (essayez de faire le lien entre l’audio et les sous-titres dans votre tête, ça permet de marquer les expressions). Si vous avez des personnes autour de vous qui parlent anglais – même peu -, discutez en anglais avec elles régulièrement, ça ne fait pas de mal et ça fluidifie la langue. En résumé, il faut se créer un environnement où l’anglais a une place assez présente pour que le fait de devoir parler en anglais dans une situation n’est plus le problème principal. Et même si ça ne suffit pas pour réussir l’examen (les non-natifs vont forcément avoir un désavantage, même s’ils travaillent énormément), les compétences que ça peut donner et la culture générale seront des atouts incroyables pour le reste de votre vie".

*OIB = Option Internationale au Baccalauréat

image wikimediacommons

Jade

notre-dame brûle

21/04/22

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« Mais quelqu’un a marqué ce monument d’une telle griffe de lion, que personne désormais ne se hasardera d’y toucher. », nous expliquait Michelet dans son Histoire de France. Et cela fut vrai jusqu’au 15 avril 2019, année du terrible incendie de Notre-Dame… Le film de Jean-Jacques Annaud actuellement en salle, nous plonge au cœur de cette journée funeste pendant laquelle les flammes ont ravagé ce joyau de l’art gothique moyenâgeux. 900 ans d’histoire architecturale et religieuse française partis en fumée ce jour-là. 

Dans ce long métrage de 1h50, on suit heure par heure l’enchaînement calamiteux des événements avant et pendant le désastre. La tension  dramatique créée par l’immersion du spectateur auprès des pompiers de Paris, presque démunis face à la démesure de l’intervention, fait de ce film un véritable « film catastrophe » tout en restant extrêmement fidèle à la réalité. On angoisse, on suffoque, on respire presque les fumées toxiques et les vapeurs de plomb avec les pompiers, ces hommes et femmes héroïques qui ont mis en jeu leurs vies ce jour-là, non pas pour en sauver d’autres, mais pour sauver une merveille de l’humanité. 

Notre Dame brûle est un film magnifique qui permet de se rendre compte de l'importance du rôle des pompiers. Les images de l'incendie sont très impressionnantes et on en ressent la chaleur à travers l'écran.

Pour ce faire le réalisateur intègre de véritables images, captées ce jour-là, et insiste sur le fait que rien – absolument rien - n’a joué en faveur du monument et en faveur des pompiers lors de cette triste soirée. Ces plans « catastrophes » alternent avec d’autres plus poétiques et émouvants, qui terminent de convaincre le spectateur.

 

Ce film est un remarquable mélange, à cheval entre le documentaire et la fiction qui ajoute une dimension d’action aux scènes, il retrace à la perfection cette tragique journée. Les acteurs sont formidables, mis à part peut-être Anne Hidalgo, aussi compétente en tant que maire qu’en tant qu’actrice, Samuel Labarthe tient quant à lui son rôle à la perfection. 

Qu’on soit chrétien ou non, ce film est affectant, il touche notre sensibilité de français et pointe du doigt un problème majeur : nos monuments sont aujourd’hui relayés au rang de meubles du patrimoine français, intouchables, on ne les regarde même plus jusqu’à ce qu’un incendie les ravage. Ce film donne cependant aux français une lueur d’espoir quant au désintérêt du peuple face à ces édifices, en effet on sent la prise de conscience des hommes face à leur héritage centenaire en mal. Cet incendie, bien que catastrophique, est aussi magnifique visuellement, le feu est quelque chose de dangereux certes mais aussi de très beau et poétique.

Jules (lycée Colbert) et les rédactrices en chef AdP

Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore

19/04/22

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Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore est le troisième opus de la saga Les Animaux Fantastiques qui suit le film du même nom et Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald.

 

Alors que la date de sortie du film était initialement prévue pour le 20 novembre 2020, elle est repoussée au 12 novembre 2021, puis à l’été 2022, avant d’être finalement avancée. Ainsi, il est sorti le 13 avril 2022 au cinéma en France, soit près de quatre ans après le film précédent. En réalité, le long-métrage a subi beaucoup de changements.

D’abord, il a été touché par le covid : l’interprète de Tina Goldstein, Katherine Waterston, s’est vue écartée des plateaux à cause du virus.

Il y a eu aussi le changement d’acteur pour Grindelwald, normalement joué par Johnny Depp, maintenant incarné par Mads Mikkelsen, suite à des problèmes judiciaires – je ne préfère pas en débattre ici. Ce changement a obligé l’équipe de tournage à rejouer des scènes qu’ils avaient déjà jouées avec le premier interprète du grand méchant de cette saga.

On sait aussi que le troisième film a subi une écriture scénaristique plus approfondie, afin de plaire un maximum aux fans, généralement un peu déçus par Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald.

D’autres problèmes ont vu le jour qui ont eu une conséquence sur le troisième film et les plausibles films à venir.

D’abord, les propos émis par J. K. Rowling qui ont fait polémique rendent instable la possibilité de voir une suite à ces trois films. De plus, l’actrice Katherine Waterston se serait opposée aux propos de l’auteure, et l’apparition de son personnage dans le film est… presque nulle. Tina Goldstein, qui est pourtant un personnage majeur des aventures, n’est même sur aucune affiche promotionnelle du film et pas dans la bande annonce. Cependant, le fait qu’elle ait eu le covid, peut aussi expliquer ce manque de temps d’écran.

L’actrice du personnage de Nagini, Claudia Kim, est aussi absente du casting alors que les mystères et les questions autour de son personnage sont nombreux. Difficile de comprendre pourquoi.

 

Ainsi, après “l’échec” du deuxième film et les controverses qui ont entourées les membres de ce grand univers magique, la sortie de Les Animaux Fantastiques 4 dépend de la réussite économique du troisième film. Le script du film suivant n’a même pas encore été rédigé.

 

On sait cependant que le film fait le meilleur démarrage pour un film en France depuis le début de l’année 2022 avec 317 026 entrées.

La Chine a censuré l’évocation de l’homosexualité d’Albus Dumbledore.

 

Résumé

Quelques temps après les événements au cimetière du Père Lachaise, Gellert Grindelwald cherche toujours à prendre le contrôle du monde des sorciers. Norbert Dragonneau se voit alors confier par Dumbledore le soin de mener une équipe pour s’opposer au mage noir.

Albus Dumbledore est incapable de s’opposer à Gellert Grindelwald tant que le pacte de sang qui les lie ne sera pas détruit.

Tandis que Grindelwald gagne en pouvoir, l’étrange équipe menée par le magizoologiste rencontrera des partisans du sorcier et de nouvelles créatures…

Mon avis

J’attendais la sortie de ce film depuis… eh bien… le précédent. J’ai toujours été une grande fan de l’univers d’Harry Potter et j’ai vraiment été comblée par la saga Les Animaux Fantastiques. Contrairement à beaucoup, le deuxième film ne m’a pas particulièrement déçue, même si je préfère le premier.

Même si les critiques n’ont pas été très prometteuses, le troisième film est parvenu à me ravir. J’ai adoré les scènes comiques, les nouvelles créatures que nous découvrons, la relation entre Norbert et son frère, Thésée, la culture magique dans d’autres pays comme en Allemagne ou en Chine ou encore la tradition des sorciers sur la Marche du qilin.

Quelques détails m’ont peut-être échappé, et j’ai trouvé l’excuse de l’absence de Tina très peu “crédible”. J’avoue avoir un peu souffert de sa disparition, sans exagérer.

La scène finale est sans doute l’une de mes préférées, et je n’en dirais pas plus, mais j’ai été conquise par l’une des rares apparitions de Tina Goldstein.

Après avoir tant attendu ce film, c’est maintenant la suite que j’attends avec impatience. J’espère donc grandement qu’elle verra le jour. En attendant, je peux me satisfaire de mes propres trouvailles et de la sortie du texte du film le 19 juillet 2022.

 

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18708796.html

https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki/Les_Animaux_fantastiques_:_Les_Secrets_de_Dumbledore#Distribution_des_r.C3.B4les

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228087.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Animaux_fantastiques_:_Les_Secrets_de_Dumbledore

 

Louise Garénaux

Lycée Raymond Queneau

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écriture inclusive : lubie ou progrès ?

15/12/21

L'écriture inclusive, c'est "l'ensemble des conventions graphiques et syntaxiques visant à promouvoir une égalité de représentation entre les hommes et les femmes dans la grammaire française" (dictionnaire Larousse). Jules, lycéen et vétéran de L’AdP, nous explique pourquoi il est réticent face à cette pratique. Agathe, notre rédactrice en chef adjointe, lui répond, et nous montre en quoi celle-ci peut-être une avancée. Vous verrez que nos deux reporters.trices chevronné.e.s sont apparemment très concerné.e.s par la question.

image : Franceculture

“Une lubie qui met à mal la langue française”

 

“A qui je dis, selon la formule consacrée, bon appétit, Monsieur l’Académicien”. L’aile ou la cuisse, 1976

De plus en plus, on remarque une étrange notation de la langue française : l’écriture inclusive, qui a pour objectif “d'assurer une égalité des représentations entre toutes les communautés composant notre société".

N’en déplaise aux académiciens, l’écriture inclusive s’immisce dans notre quotidien et emporte avec elle son bagage idéologique bien pensant. Outre le fait que notre belle langue en devient totalement illisible voire est tournée en ridicule, on peut donc se demander  si ces manières forcées sont utiles à la noble cause des droits de l’Homme (Homme avec un grand H, il n’est normalement pas utile de préciser cela), nonobstant le fait que de grossières erreurs, grammaticales et historiques, en sont le fruit.

 

L’écrit au service de l’idéologie 

En premier lieu, un rapide constat s’impose sur l’avancée de cette gangrène. Les métastases sont présentes dans les facultés, les lycées, les affiches et publicités de nombre d’associations se ralliant à la doxa féministe et mondialiste dominante. Quant à ses usagers, les pauvres rêveurs se croient dissidents mais sont en réalité le fruit d’un système libéral mis au point aux États-Unis,  comme le relate Michel Serres dans un article publié par l'Académie française : "La bataille idéologique à laquelle nous assistons est en partie importée, comme tant d’autres usages navrants, des États-Unis. Cette querelle délaisse la grammaire.”

 

L'écriture inclusive est-elle viable ?                   

Ceux qui parlent en bon français s'empêchent de parler d’un président ou d’un ministre au féminin, ceux qui usent de l'écriture inclusive effectuent une gymnastique complexe et non naturelle faisant des répétitions et plaçant des points à tout va. On observe une simplification de l'étymologie et de la langue en général tout au long de l’histoire ; or, l’écriture inclusive tend à allonger les mots et par la même occasion à complexifier la pratique et l’écriture de la langue ce qui va contre l’évolution naturelle de cette dernière. D’ailleurs, l’Éducation Nationale a manifesté son désaccord face à la vague inclusive en réfutant l’utilisation de l’inclusif dans l’enseignement et les manuels scolaires, par le biais d’une publication au bulletin officiel (dans le circulaire aux Recteurs du 5-5-2021). Imaginez donc les pauvres élèves de CP déchiffrant pour la première fois  une fable de La Fontaine, balbutiant péniblement les vers de l’illustre texte :  “Maître.sse corbe.au.lle sur un arbre perché.e tenait en son bec un fromage. Maître.sse renard.e par l’odeur alléché.e lui tint à peu près ce langage...”.

 

Colosse aux pieds d’argile

Il y a confusion entre le genre “grammatical” et le genre “sexuel”. Certes, si à l’origine le genre grammatical découle du genre sexuel, il s’agit aujourd’hui d’un système de classification totalement indépendant des éléments sexuels comme l’explique la linguiste Patrizia Violi. “Les linguistes [...] considèrent le genre comme une catégorie étroitement grammaticale ou plutôt grammaticalisée. [...] Le genre est sémantiquement immotivé, totalement arbitraire et dénué de toute signification.” ndlr : Le genre des mots n’a pas de signification se rapportant au sexe des personnes. Le genre grammatical est un attribut des mots, il diffère du genre biologique de ce qu'il désigne, y compris lorsqu’ils se rapportent à des personnes. D'ailleurs, des mots latins comme "aquila" sont féminins, et sont devenus masculins en français : "aigle''.  Et que dire des mots qui n'ont pas de féminin "la girafe", "le phoque"... ?

 

Sur la prétendue “masculinisation de la langue”

La langue n’est que le reflet de la société et non pas l’inverse. Ce sont les Hommes qui changent la langue, pas la langue qui change les Hommes comme l’expliquent les 32 linguistes ayant signé une tribune au journal Marianne “La langue n’a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d’un groupe de grammairiens, car la langue n’est pas une création de grammairiens” .

D’ailleurs, cette règle de primauté du masculin n’apparaît nulle part et est plus une règle d’usage qu’une réelle loi immuable. Si l’usage de la langue en a décidé ainsi, alors cette règle n’est en aucun cas sexiste (simple mesure pragmatique) et cela même si le genre grammatical faisait corps avec le genre sexuel. 

 

Manipuler la langue pour manipuler la pensée ?

Le fait de vouloir inscrire “l’égalité” dans la Loi (grammairienne et exécutive) ne révèle-t-il pas un problème de fond : s’il faut en arriver là, l’égalité est-elle possible et même nécessaire puisqu’elle doit s’imposer par la force ? L'égalité est-elle synonyme d'indifférenciation ? Comme nous l’explique Orwell dans 1984, le langage est un élément essentiel lorsque l’on souhaite imposer une pensée unique. Ce mode d’écrit est la novlangue de la pensée déconstructiviste post mai 68, le nouveau joujou des biens pensants, détruisant dans leur sillage toutes les structures traditionnelles formées par nos ancêtres. Déconstruire nos modèles, et plus important encore notre nation. Si notre histoire nationale n’est pas toute blanche, il ne faut pas pour autant la renier. Elle contribue à la grandeur de notre pays. L’écriture inclusive serait donc le stigmate de cette idéologie selon laquelle, tout est construit et peut être déconstruit par la suite, idéologie découlant d’un problème de société plus profond que l’égalité qui n’est qu’un prétexte; un problème lié au modèle libéral américain qui n’apporte que misère et individualisme dans un moment où la nation française crie à l’unité pour sa préservation. Utiliser l’une des plus nobles causes en matière d’union pour desservir des intérêts individualistes. L’écriture inclusive n’est que la face commerciale de ce dangereux système destructeur.  Ce que Victor Hugo illustrait  bien dans son roman Claude Gueux : “Il n’est pas mal de couper une tête de l’hydre de la calomnie dès qu’on en trouve une qui remue” 

Jules

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Règle_de_primauté_du_masculin

https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/une-ecriture-excluante-qui-s-impose-par-la-propagande-32-linguistes-listent-les

https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo18/MENB2114203C.htm

“Un progrès vers plus d'égalité"

L’écriture inclusive est un style d’écriture qui a pour but de rendre les femmes visibles dans les écrits car soyons sincères si vous voyez dans un livre “les médecins” vous allez imaginer un groupe d’hommes même s’ il n’y a qu’un seul homme dans tout le groupe. L’écriture inclusive veut donc participer à davantage de visibilité et de considération des femmes dans la société, c’est pour cette raison qu’on parle aussi de "langage non sexiste" ou "d’écriture égalitaire".

 

De quoi parle-t-on exactement ?

Commençons par un point vocabulaire : il faut bien comprendre de quoi on parle avant

de critiquer. Il y a trois grandes méthodes pour écrire en inclusif :

- le langage épicène. C’est une méthode qui consiste à utiliser des mots qui ont la même forme au masculin et au féminin pour désigner un groupe (Par exemple élève, membre).

-la double flexion. Cette technique consiste à doubler le masculin du féminin (Par exemple au lieu de dire "les étudiants" on va dire "les étudiants et les étudiantes" et ainsi de suite)

-Le point médian. C’est une abréviation de la double flexion ( Par exemple on dira les étudiant-es)

-La féminisation des fonctions ou métiers. C’est le fait de choisir un terme différent pour désigner une femme ou un groupe de femmes (Par exemple dire "l’autrice", "la doctoresse") 

L’idéal pour faire un texte en écriture inclusive sans qu’il soit trop long ou difficile à lire est de varier les méthodes. Il faut bien comprendre que l’écriture inclusive ne modifie pas le genre des objets ou des éléments, qui n’ont pas besoin d'être changés. 

 

Un peu d'histoire ...  

Maintenant remettons un peu les choses au clair et comprenons comment notre langue s’est retrouvée masculinisée.

Certes l’Académie Française refuse l’inclusif, mais depuis combien de temps notre langue écrite est-elle figée dans ces règles académiques qui depuis 400 ans donnent la priorité à la masculinité ? La langue orale évolue sans cesse, et l’important, c’est l’usage non ? Elle est le reflet de notre société.

En effet, avant l’Académie qui a été créée au 17eme  les mots féminisés existaient et étaient couramment utilisés . On disait auteurs et autrices, médecins et médecines, professeurs et professoresses nous dit Eliane Viennot. Car dès son apparition en 1651 l’Académie française décrète que “Parce que le genre masculin est plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins” et elle ajoute en 1767 “ À cause de la supériorité du mâle sur la femelle”. Et voilà...

Suite à ces modifications, une commission de féminisation des métiers et de fonctions est créée en 1984 sous l'impulsion des mouvements féministes. Finalement le 11 mars 1986 une circulaire impose la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades dans les documents administratifs. Mais cette circulaire fera polémique et ne sera pas appliquée !  Il faudra encore trois circulaires pour que la féminisation des noms de métiers ne fasse plus polémique. 

On peut donc voir que la masculinisation de la langue française est totalement volontaire et reflète bel est bien la volonté d'exprimer la “domination masculine”. 

 

Certains pays francophones se sont posé la question il y a plus de 40 ans et certains comme le Québec utilisent l’écriture inclusive de façon courante sans que personne n’y trouve à redire.C’est également l’un des pays où l’égalité homme femme et la plus avancée.

 

L'écriture épicène, la solution miracle ?

L’écriture inclusive est-elle à même de résoudre les inégalités homme-femme ?

Franchement, à elle seule, je ne pense pas. Mais je pense que l’écriture occupe une place importante dans notre vie et dans  notre société et peut avoir un énorme impact sur notre manière de voir les choses. Donc sur notre manière de voir les femmes dans la société. La lecture et l’écriture ont une influence sur l'inconscient collectif et donc la façon dont sont représentées les femmes a un impact sur notre manière de les considérer, de nous les représenter. Bien qu’utiliser l’écriture inclusive ne résoudra pas tous les problèmes, je pense qu’elle peut quand-même au moins un petit peu changer les mentalités sur le long terme. Pour ouvrir un peu le sujet, je suis d’avis que mettre des exemples plus variés dans les manuels scolaires peut également avoir une influence auprès de la jeunesse. Je veux dire par exemple mettre des énoncés comme "Mme Machin doit faire le plein de sa voiture" etc ou encore "M Truc fait un gâteau". Il ne s’agit pas de renverser la donne en revendiquant une suprématie féminine, mais juste de rétablir l’équilibre et de remédier à l'effacement des femmes dans l’Histoire et dans les livres. Cela est-il si compliqué de vivre sur un pied d'égalité, dans le respect et sans aucune confrontation ou hiérarchie ?

Agathe

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/ecriture-inclusive-ou-non-exclusive

ndlr : les propos de nos journalistes reflètent des points de vue qui ne sauraient faire autorité. Par ailleurs, nous avons délibérément évoqué ici l’inclusion des femmes dans l’écriture, toutefois, l’actualité récente (entrée du pronom iel au dictionnaire Le Robert en ligne) nous amène aussi à réfléchir sur l’inclusion des personnes non-binaires dans notre langue. Le débat est ouvert…

 

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passage au lycée : oui, on peut y survivre !

15/11/21

Anciennes journalistes de l’Âge des Passions, nous vous proposons un aperçu de notre nouvelle vie de lycéennes à Queneau, afin de montrer aux 3èmes de Simone de Beauvoir que la rentrée au lycée, ce n’est pas la mort !

ci-contre : Castor présents au CDI du lycée !

​Quelles différences majeures entre collège et lycée ?

La plus grande différence entre la vie de collégienne et de lycéenne c’est que nous sommes plus indépendantes et on nous laisse plus de liberté. Cela nous avait énormément étonnées au début de l’année, car au collège, nous étions tout le temps encadrées par les adultes.

 

Le lycée en cinq mots ?

Exténuant, changement, angoissant, liberté et épanouissement

 

Des conseils à donner pour une bonne rentrée au lycée ?

Surtout, ne pas trop angoisser. Tout va bien se passer. Vous serez aidés et soutenus par les surveillants et les élèves de niveau supérieur. N’ayez pas peur de la prise de notes, les professeurs s’adaptent un minimum à vous. Il y a souvent beaucoup de travail, il faut vous y attendre...

Ah et ne demandez jamais à un professeur votre route. La plupart ne connaissent que leur salle. Bien observer lors de la visite (si on peut appeler ça une visite) quitte à faire un plan pour éviter d’arriver en retard. Ou ayez une Melmel dans votre vie, qui vous guidera tel un gps. Ce qui nous amène à notre dernier conseil : n’arrivez sous aucun prétexte en retard.

 

Quelles différences dans les cours ?

On a par exemple de nouvelles matières qui apparaissent comme la SNT (qui est l’équivalent de la technologie), la SES (les sciences économiques et sociales). Cours qui nous sert de dortoir si vous avez un prof qui parle trop (Clarisse, Melmel et Emilie qui tapent leurs meilleures siestes.)  Et les options comme SL (science de laboratoire) et SI (science de l’ingénieur). Pour les élèves qui ont choisi de prendre Anglais Euro, on ne suit plus les cours d’anglais avec les autres élèves mais des cours distincts ainsi qu’une heure de DNL Anglais (un cours d’histoire-géographie en anglais). Bien sûr, le programme est différent et il faut s’adapter aux méthodes de travail des professeurs mais pas de panique, vous serez toujours assis à une table à suivre des cours. 

 

Vos options préférées ?

Melmel : Pour ma part, les options que je préfère sont chinois et les sciences de laboratoire.

 

Clarisse: J’aime beaucoup l’option chinois. Nous sommes en petit comité. Ce qui permet d’avoir une meilleure ambiance. Et d’être tous amis au sein de la classe. Je remercie Melmel, qui m’aide car je suis larguée avec les différents tons.

J'apprécie également fortement l’anglais euro. Le niveau est plus adapté, et on apprend plein de nouvelles choses. Et enrichissons notre vocabulaire. 

 

Sarah : J’adore la SL où on passe nos séances en laboratoire à réaliser des expériences et le latin.

 

Louise : J’aime beaucoup les sciences du laboratoire. Je trouve cela très intéressant. J’aime aussi l’anglais euro. Les cours sont vraiment bien. On va même lire un livre en anglais. Le niveau est plus exigeant je trouve. J’adore aussi les cours de latin.

 

Émilie : J’aime beaucoup les TP, d’autant plus que Melmel s’occupe du ménage et des comptes rendus. Je la soutiens moralement lorsqu’il faut nettoyer les tubes à essais pleins de mascarpone (qui était en réalité du lait caillé pour étudier la réaction du lait pour obtenir du yaourt). J’aime bien aussi mettre les gouttes de colorant, et je range les affaires de Melmel aussi. C’est une option très enrichissante pour moi. 

 

Des choses que vous n’aimez pas ?

Les heures de repas sont généralement difficiles à gérer. Premièrement, la file pour aller manger semble interminable. Révisez les capitales car les surveillants demandent une capitale d’un pays pour pouvoir passer. Nous n’avons qu’une heure pour manger (c’est souvent la course !). Surtout avec Émilie qui prend 10 ans à manger. Protégez vos desserts car une Émilie n’est jamais trop loin.  On se retrouve souvent à manger seules, car nous ne mangeons pas en même temps que nos amis. 

 

En plus, le club presse est difficilement accessible aux personnes mangeant à 12h30 (Sarah par exemple). Ou alors, le temps nous manque et il est difficile d’ajouter des activités à nos emplois du temps (Mélanie, Émilie et Clarisse par exemple).

 

La circulation dans les couloirs est parfois laborieuse et, comme le lycée est grand, les salles sont parfois difficiles à trouver.

 

Une chose encore que nous n’aimons pas est que, pour aller à certaines salles de sport (la Tamise notamment), nous sommes obligés de prendre le métro par nos propres moyens (sauf si vous habitez non loin ou que vous avez d’autres moyens de transport). 

Les intercours ne durent pas très longtemps et nous ne voyons pas passer les pauses. En effet, le temps de changer de salle, la récré est déjà finie. D’autant plus si vous avez une amie qui va tout le temps aux toilettes (oui Emilie, c’est de toi que je parle). De plus, il arrive souvent que nous ne voyions pas nos amies de la journée. Ou qu’on les croise 2 minutes dans les couloirs. 

Les salles de DS ajoutent du stress lors des devoirs surveillés.

 

Une chose à rajouter ?

Au lycée, nous voyons plus de personnes épanouies et qui assument plus leurs différences. Les élèves ont pris en maturité. L’atmosphère et l’ambiance de l’établissement participent à l’acceptation de soi-même.

Nous pouvons aussi écouter de la musique pendant les heures de permanence. Ou aller à la MDL. Il s’agit d’un espace dans lequel on peut jouer, faire de la musique ou d’autres choses.

Nous trouvons que nous sommes plus distants avec nos enseignants par rapport au collège. Ils ont plus d’élèves,  plus âgés, et indépendants, ce qui peut expliquer ce changement dans nos relations.

 

Notre bonus : Et à Strasbourg ?

Donnons maintenant la parole à Gabriel, qui nous parle du ressenti de son lycée alsacien :

"La plus grande différence avec le collège, je dirais, c’est qu’on sort beaucoup plus facilement du lycée (on a pas à attendre s'il y a des heures de permanence entre deux heures de cours, c’est bien). Et on va en cours de sport TOUT SEULS ! Ça implique aussi que c’est notre faute si on est en retard, mais bon... La liberté est tout ce qui compte.

Grâce à mon expérience, je sais qu’il est parfois difficile de se socialiser quand on ne connaît personne. Et en arrivant dans un nouvel établissement, il y a de bonnes chances que ça puisse vous arriver. Pour remédier à cette situation, je n’ai pas de solution miracle... Mais je peux vous certifier que se cacher dans son coin ne va pas aider. Du coup, essayez de faire des options comme le théâtre (s’il y a. Pour ma part, il y a, et je considère cette option comme une bénédiction parce que c’est super bien et que ça m’a permis de me faire beaucoup d’amis, tout en pratiquant ce magnifique art qu’est le théâtre.), ou bien engagez-vous comme délégués/autres instances du lycée (comme la Maison des Lycéens par exemple).

Faire des activités va non seulement vous permettre de vous rapprocher des autres, mais c’est aussi valorisé par les professeurs dans certains cas. Donc c’est tout bénéfice.

Je suis ici dans une section internationale anglaise, comme on peut trouver à Montebello. Ça implique que mes cours d’Histoire Géo se font en anglais, et que mes cours de langue anglaise sont beaucoup plus avancés. Pour découvrir la littérature, et pouvoir pratiquer plus couramment la langue, c’est très intéressant !

Ah, et oui, il y a quelque chose que je n’aime pas au lycée. C’est que ça a une fin."


Louise, Mélanie, Emilie, Clarisse, Sarah, Gabriel

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